72 Heures de Marc Masse

Un thriller « africain » passionnant … sur fond de corruption et de vengeance !!

Une affaire … une intrigue « politico économico criminel« 

Un Complot !! Une disparition !! Qui a enlevé MR Millière et pourquoi ?? Et pourquoi cette visite seul sur le chantier ? Et ou a disparu le chauffeur après son appel à l’aide ?
Un projet touristique … un chantier faramineux !! Qui va, au final profiter à qui ?

Une plongée … dans l’Afrique corrompu !! Un président Turawabe élu à 98 % … Étonnant !!
Le RED … Des opposants au gouvernement … contraint de vivre et de se battre dans l’ombre et l’anonymat !!

Une affaire compliquée … entre les mains d’un seul homme … Lionel Darsan négociateur malgré lui !!
« Le négociateur doit posséder la sobriété et l’endurance du chameau, le calme de l’éléphant et la vivacité du tigre » …
il venait en Afrique pour mettre au point un contrat de construction … non pour négocier un enlèvement !!

Des personnages forts et charismatiques

Un rythme soutenu … une vraie course contre la montre
Les heures s’égrènent et le suspens s’amplifie … l’intrigue se précise …

Un dénouement inattendu

Une écriture très agréable et fluide …

J’ai retrouvé avec grand plaisir l’esprit de « Virage dangereux » un des précédents romans de Marc Masse. Un polar que j’avais beaucoup aimé !!
Un thriller à découvrir … et à apprécier …
Attention le compte à rebours est lancé !!!

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p 8 « Huit kilomètres les séparaient de la décharge de B., un hectare de puanteur bourdonnant de milliers de mouches énervées.
La lune disparaissait derrière la masse noire des nuages. Il faisait 35°C, le tonnerre grondait dans le lointain mais l’orage n’éclaterait pas, ce n’était pas encore la saison.
La lourde porte grinça, Doug Kolpaï et son compagnon sortirent sans se soucier du bruit, tenant le corps enveloppé dans un rouleau de carton.
Ils le portèrent jusqu’à la voiture où un troisième homme attendait au volant. Ils se débarrassèrent de leur fardeau dans le coffre. »

p 21 « Soixante petites secondes prennent des airs de tortillard lorsqu’elles s’égrènent dans un endroit confiné, obscur, étouffant, sentant le renfermé et qu’on est attaché sur une chaise.
Chaque minute parait une heure, chaque heure une demi-journée. Le temps prend la consistance de la mélasse s’écoulant par le goulot d’une bouteille de 33 cl et malheur à celui qui, ne pouvant contenir son anxiété, agite la flacon. C’est
alors la panique qui s’installe. »

p 81 «  »Le négociateur doit posséder la sobriété et l’endurance du chameau, le calme de l’éléphant et la vivacité du tigre« . La phrase n’émanait pas d’un « jedi » mais d’un vieux routier de la profession. »

p 87 « 16 heures.
Lorsque Darsan passa devant la réception, l’employé placé derrière le comptoir lui tendit, sans un mot, un papier plié en quatre. Puis il lui tourna aussitôt le dos et, comme appelé subitement par une tâche urgente, il disparut.
Le papier comportait une seule phrase rédigée à la main avec un marqueur noir : « Soyez à 18 heures ce soir au coin de la rue à droite de l’hôtel ».
De qui pouvait émaner ce message ? Des ravisseurs, désireux de se doter d’un second otage ? ou était-ce un guet-apens dressé par ceux qui l’avaient menacé la veille au soir ? Il n’avait aucune envie de retrouver l’homme au couteau. »

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p 91 le RED « Ah ! je vois. On vous a raconté que nous ne sommes qu’un groupuscule d’excités, réduits à vivre tapis dans les collines, dérangeants certe, mais pas plus dangereux qu’un essaim de mouches sur le dos d’un
buffle. Le vrai parasite, c’est Turawabe !  » « La littérature officielle le présente comme le héros de la libération. C’est une plaisanterie ! L’indépendance, on nous l’a accordée sans hésitation, sans qu’un seul coup de fusil ait été tiré.
Les colonisateurs étaient bien trop heureux de se débarrasser d’un territoire sans grand intérêt économique qui coûtait plus qu’il ne rapportait. Une coalition, regroupant les diverses composantes politiques du pays, a été crée à
la hâte en quelques mois pour assumer le pouvoir. Elle comprenait des civils qui ont été rapidement mis de côté et des militaires que Turawabe est parvenu à éliminer pour se faire élire président lors du premier scrutin. »

p 121 « Est-ce une tempête de sable ?
Seulement un vent venant du désert, …N’Boko conduisait lentement, tous phares allumés. Une fine pluie de particules crépitait sur le pare-brise que les essuie-glaces ne parvenaient pas à chasser, et les bas-côtés restaient invisibles.
Des véhicules surgissaient de ce brouillard puis disparaissaient, avalés par l’écran de grains. »

p 137 « A S., on savait régler ce genre de problème et disposer discrètement des corps des victimes d’interrogatoires trop musclés ou d’exécutions sommaires. Ils allaient grossir la liste des disparus sans laisser de traces.
Il suffisait de faire disparaitre un nom d’une page du registre des détenus et, pour le reste, le décharge de B. fournissait une solution commode à proximité. »

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p 171 « Il avait vendu l’idée au Colonel : doter son pays de constructions ambitieuses destinés à accueillir des projets portés par des capitaux étrangers, une occasion exceptionnelle d’associer son nom à une réalisation qui compterait dans l’histoire du pays.
– Ce sera une source d’activités et de rentrées fiscales, lui avait-il expliqué.
Un argument séduisant pour un État habitué à tendre la sébile aux organismes internationaux. »

p 177 « Il existe trois types de contrôles de police, lui avait un jour expliqué Millière : ceux effectués par de vrais policiers, d’autres dressés en rase campagne, la nuit de préférence, par de faux policiers pour rançonner les automobilistes – il suffit d’une casquette, d’une chemisette
à épaulettes et d’une arme pour se donner l’apparence voulue -, et enfin, troisième catégorie, la plus redoutable, ceux effectués par de vrais policiers hors de leurs horaires de service pour arrondir leur maigre salaire. »

p 196 « … ne prononça pas de prière: ce n’était pas son genre de se convertir juste avant de rendre l’âme. Il devinait que ça allait être très douloureux ; il espérait que ce serait très bref.
Il eut l’impression étrange de quitter son corps et de prendre du recul. Il s’absentait de la scène qui s’éloignait comme au travers d’un verre rétrécissant. Il aurait voulu être déjà mort.« 

Première rencontre avec l’auteur … au salon du livre de la Saussaye … en mars 2015

Édition Cogito

Genre Thriller Polar

Publié en 2016

Illustration couverture : La Plume Numérique

RENCONTRE avec l’auteur … Quelques questions pour tenter de découvrir qui se cache derrière le livre !!

Interview à découvrir dans la chronique « Les Tables de Sargon » du même auteur.

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