Après être tombée sous le charme du sublime roman de Didier Pernel « Au Coeur, des larmes et la promesse des hommes », j’appréhendais presque ce deuxième roman !
Est – ce que la magie allait encore opérer ? Est- ce que j’allais à nouveau m’évader avec autant de plaisir ? L’interprétation allait-elle être au rendez vous ?
Et … Quelle merveilleuse surprise de retrouver cette conviction, cette force, cette détermination, cette sensibilité et cette passion à travers cette nouvelle épopée !
L’écriture « chargée », pleine de poésie, d’une musicalité étonnante me transporte à nouveau.
L’auteur se livre avec toute sa sincérité, sa sensibilité et son authenticité !
Sur fond de drame, l’auteur aborde des sujets forts comme la politique, la difficulté de la vie rurale au cours des dernières décennies, les conséquences de la guerre 39/45 à travers un événement qui a traumatisé tout un village.
La force des personnages, une intrigue que l’on vit, au coeur des émotions et des sensations et enfin ce dénouement magistral !
Bravo Didier !!
Je suis à nouveau touchée !!

P 81 « – Je suis désolé. Pardonnez-moi de vous avoir dit toutes ces choses. Je n’aurais certainement pas dû. Cela ne regarde que moi et vous n’y pouvez rien. Sachez quand même que je vous aime. Que je vous ai toujours aimée ! Vous êtes si belle ! Vous êtes si douce ! Je sais qu’il ne faut pas que je vous parle ainsi, mais je tenais à vous le dire avant de partir et je vous demande de vous souvenir une fois encore, rien qu’une dernière fois ce soir, souvenez-vous de ceci :
- « Je n’ai jamais vu de cieux plus jolis que le bleu de tes yeux. Je n’ai jamais vu d’étoiles plus merveilleuses que celles qui brillent dans ton coeur. Je n’aurai jamais d’aussi tendres souvenirs que celui de ton sourire. Sur n’importe lequel des chemins de ta vie, les hommes, désormais, qui ont eu le bonheur de croiser ton éternel regard, ne rêvent plus que de mourir noyés dans la rivière de tes larmes. Tes larmes sont des gouttes de cristal emplies de magie, que tu verses lorsque l’amour t’étreint et qui s’endorment au bord de tes lèvres. Oh ! Puissé-je les boire et libérer mon coeur ! Oh ! Que mon coeur s’envole embrasser l’étoile qui porte ton nom, qui domine l’amour, toi qui sais voyager dans les songes de l’enfance. Toi qui as séduit le rêveur, saches que, depuis votre rencontre, l’amour ne porte plus son nom mais pour l’éternité a depuis ton prénom. … «
P 60 « J’ai longtemps pleuré, puis, je crois que je me suis assoupie. Quand je me suis réveillée, un peu plus tard, il faisait nuit. J’ai regardé ce lieu que je haïssais si fortement. Je regardais l’endroit où nous avions trouvé les corps des résistants fusillés contre les bottes de foin, et l’emplacement où gisaient aussi les deux petits corps d’enfants qui, pour les nazis, n’avaient commis que le crime d’être juifs ! Le groupe de Fernand avait ce soir-là pour mission de mener ces gamins en lieu sûr. Hélas, les Allemands étaient arrivés et les avaient tous massacrés. Lorsque je m’étais approchée de l’endroit où avait été tué mon Charles, j’avais vu qu’il n’avait pas «été fusillé, mais qu’on avait transpercé son corps d’une fourche On me l’avait tué ! »

P 109 « Dans une voix calme il met répondit :
– Tu sais très bien que tout est politique ! Le prix du pain c’est de la politique, le prix du lait que vous vendez est politique … Ce sont des décisions politiques, alors il est normal que je m’y intéresse un peu. Comme tout un chacun devrait le faire, d’ailleurs, parce que c’est un devoir citoyen. Regarde l’histoire de notre pays et du monde, la démocratie; le droit du travail, les salaires; les congés payés … Ce sont des choses obtenues par le peuple et mises en oeuvre par des politiciens, non ? On ne peut pas refuser de faire de la politique, puisqu’on vit quotidiennement par elle. Au fond, la politique s’étend à tous les domaines de la vie. Moi, je trouve ça bien, que des gens veuillent améliorer la société et la rendre plus juste. Les politiciens doivent comprendre que c’est le peuple qui, pour une grande partie, écrit sa propre histoire. Tu vois, à certains moments, comme à la Révolution ou la Commune, ou pendant les manifestations de 1936, le peuple a su faire comprendre aux politiciens qu’ils ne pouvaient pas agir sans tenir compte de ses aspirations. »
Genre : Roman
RENCONTRE avec l’auteur … Quelques questions pour tenter de découvrir qui se cache derrière le livre !!
A retrouver dans « Au coeur, des larmes et la promesse des hommes » du même auteur.
Ce roman « LES ETOILES NE MEURENT JAMAIS » est une pure merveille, superbement bien écrit. Au fur et à mesure des pages, on se sent envahi par différents sentiments, tels que l’émotion, la tendresse et parfois, un peu la peur. Ce roman nous tient en haleine et on hâte de passer au prochain chapitre pour connaître la suite. Bravo à son auteur, Didier PERNEL !!!! . J’ai eu l’occasion de lire un autre roman de ce même auteur qui s’intitule : » AU COEUR DES LARMES OU LA PROMESSE DES HOMMMES » que j’ai également beaucoup apprécié. Je les recommande, vous ne serez pas déçus ni par l’un, ni par l’autre. (MICHELE RABAUD)
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Haletant, émouvant, attendrissant,
Une lecture avec l’angoisse de la vérité !!!
A découvrir ce 1er Roman de Didier Pernel
» Les étoiles ne meurent jamais »
(Joël CHRISTOPHE)
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