« Les yeux de Yara » c’est avant tout un roman psychologique … dont le mystère plane sur un personnage, énigmatique et troublant !
Qui est réellement Jarod ? A la fois jovial et glaçant ! Et pourquoi se rapprochement avec Marianne et Yvan ?
Après avoir lu le manuscrit … je découvre la version finale ! Les personnages me semblent plus ancrés dans l’histoire ! L’écriture reste fluide mais il manque encore un peu de musicalité et de rythme.
Il y a moins d’invraisemblance et d’incohérence même si le rôle de Gérald me laisse perplexe ! Personnage peu « utile » à l’intrigue » !
J’aurai aussi aimé, encore plus de force , d’interprétation, de conviction dans le récit ! Ce qu’il y a dans le chapitre 7 ! Donc l’autrice est capable de nous transporter à travers son écriture !!
Ce roman reste à découvrir avec un surprenant dénouement ! Le point fort de ce roman !

P 121 « Elle eut droit de nouveau à ce traitement de défaveur. Il fit les mêmes gestes que la nuit précédente et que celle qui suivrait, il lui administra une goutte dans même oeil. L’aitre attendrait.
Au réveil, elle se leva p péniblement. Une dure journée de labeur l’attendait encore, or elle avait vraiment mal et voyait encore moins bien. Le sort s’acharne sur moi, se dit-elle.
Lisant son journal, il était vautré dans un fauteuil en paille recouvert d’un coussin vieillot, quand elle lui demanda :
- J’ai besoin d’un médecin.
Il rit.
- J’ai un oeil qui me fait de plus en plus mal et j’y vois de moins en moins.
- Hum.
- Je te jure que je me tiendrai tranquille et que tu n’auras pas à le regretter si tu viens avec un docteur.
- Hum.
Il ne levait pas la tête de son journal pendant qu’elle lui parlait. »


« Un homme était assis sur le muret de pierre entourant une vieille bâtisse, le regard errant sur les champs et les vergers qui s’étendaient devant lui. Lentement, le jour laissait place à la nuit. Les rayons du couchant inondaient la campagne de leur couleur orangée.
Puis le ciel s’était assombri. Combien de temps s’était-il écoulé ? Il ne le savait pas et peu lui importait. Il ne sentait pas non plus la douleur de ses membres engourdis. A force de ne plus vouloir penser, son âme l’avait quitté. »
P 31 « Brétigny sur Orge, le même lundi, à l’aube.
Mark Zhemein bâilla devant son ordinateur, s’étira et se dit qu’il était temps d’aller se coucher. Il termina un paquet de gâteaux qui trainait sur la table de sa cuisine en désordre et alla s’enfouir sous sa couette.
Peu de temps avant midi, il émit un grognement animal en se réveillant. Après avoir posé ses deux pieds au sol, il eut du mal à mettre sa vieille carcasse en route, l’arthrose rendait ses déplacements difficiles, surtout le matin. La première chose qu’il fit fut de consulter son ordinateur, qu’il n’avait pas éteint la veille. »
Edition : 16 PLUMES
Genre : Drame, roman psychologique
Publié en 2019
Votre commentaire