L’Atelier des petites robes noires … Annie Pétrel Mathieu

Une bulle … un monde de poésie !
Une histoire où l’on savoure chaque mots avec gourmandise
Avec Des mots qui caressent … qui bondissent et rebondissements,
des chuchotements qui se devinent … des parfums qui enivrent … des robes que l’on caresse
Le temps est comme suspendu … et l’Amour se pare de sa plus belle Majuscule …
Il y a Leya, Mia, Nina, Prudence, Maxime, Adrien, Nathan, Léa, Félix, Lilou, … tendres, fantasques, rêveurs, artistes, bavards,
Un univers où le bonheur simple s’apprivoise … et s’improvise ...

Un beau roman poétique et chatoyant … le « simple » plaisir des sens …

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p 147 « Des mots, comme des rubans. Des débuts de paragraphe avec des lettres enluminées.
La jolie courbe des mots, leur rondeur.
Ces mots timides qui frissonnent, ces lettres qui s’entortillent. Ces mots osés qui mettent des décolletés.
Ces consonnes, ces voyelles.
Mot après mot, ligne après ligne, feuille après feuille.
Ces longues répétitions verbales, ces mots que l’on sculpte patiemment, précieusement, précisément. Ces mots qui ont leur vie intérieure, que l’on se dessine
mentalement et qui, parfois, trébuchent lorsqu’ils arrivent au bord des lèvres ou naissent sous la plume.
Ces mots imparfaits. Ces mots qui n’existent pas. Ceux que l’on aimerait inventer ! » 

p 124 « – Il en va des femmes qu’on a aimées comme d’un parfum. Comme les notes de tête, il y a celles pour lesquelles l’on s’enflamme. Un amour
incandescent qui s’éteint souvent aussitôt, des amours de cendres. IL y a les notes de cœur, celles dont l’amour est plus durable. Il y a
enfin les notes de fond, celles avec lesquelles on peut rester une vie entière
– …
– ou celles qui demeurent un regret à jamais … »

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p 166 « Dans l’herbe, on compte quelques pâquerettes, comme des petites étoiles dans le ciel de la pelouse. J’en cueille une pour la faire danser entre mes doigts.
Cueillir les mots comme on cueille les fleurs d’un jardin.
Un bain de soleil, un bain de lumière.
Assise dans l’herbe, les jambes allongés, je me plais à musarder et me laisse réchauffer par le soleil de juin qui joue avec le vent dans les branchages.
L’ombre portée d’une fleur la redessine sur ma jambe. Je tends la main, la paume tournée vers le ciel, et c’est celle d’une feuille qui tatoue joliment mon bras.
Un crayon de soleil. »
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p 48 « Et sur le visage de Mia un nuage passe. Elle me considère un moment et désigne du doigt la jolie robe aux papillons bleus,
ces papillons qui semblent à peine sortis de leur chrysalide. Elle mime leur envol d’un geste gracieux de la main.
– Parfois le bonheur est tout près, Leya, et on le laisse, comme ces papillons, s’envoler. »

 

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p 41 « Elle s’approchait, à tire-d’aile, des falaises d’albâtre, les frôlait puis elle repartait plus loin, au large. Les hautes falaises
n’étaient plus alors qu’un tout petit point à l’horizon. Un paysage à perte de vue, un paysage à couper le souffle.
Mais quand, au petit matin, le sommeil la quittait, elle revenait paisiblement s’y poser. Elle y abandonnait ses
jolies plumes, sous le regard étonné de quelque ornithologue cherchant à identifier cet étrange oiseau, cette espèce jamais entrevue.
Les nuits de Prudence. La liberté, la légèreté de Prudence.
La côte d’albâtre vue d’un battement d’ailes.
D’un battement d’elle.« 

 

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Editions A&H

Genre : Roman

Publié en 2018

Illustration de couverture : Damien BOUCHé

 

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