Le malheur du bas … Inès Bayard

GLAçANT !!
Un VIOL … un couple ... un Enfant … une descente aux enfers macabres
Dès les premières pages l’EFFROI !! Marie, jeune maman empoisonne son petit garçon et son mari …
Il s’ensuit alors un récit suffocant … brutal … cru … « animal »
Comment rester insensible ? Comment ne pas vouloir stopper le temps ? Arrêter cette haine viscéralece mal sournois … cette incompréhension !!
Comment imaginer les conséquences d’un tel acte !! Le VIOL !!
On découvre une écriture puissante au rythme saisissant !!

Une histoire effroyable ou, la dernière page tournée on reste Mortifié … et la rage au cœur !!!
Un roman aussi puissant qu’un uppercut !!!

« Il n’avait existé qu’un seul drame dans la vie de Marie, suffisamment fort pour passer à l’acte. »

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p 13 « Marie avait déjà envisagé de tuer son fils, plusieurs fois et de façons différentes. Elle était très déterminée. Jour après jour, le regard faussement innocent de cet enfant avait poussé sa conscience au meurtre. Mais les
circonstances avaient fait qu’elle n’avait pas pu aller jusqu’au bout avant, en grande partie pour des questions pratiques. Elle avait tué son petit garçon et ce n’était là que justice.
Avant toute révélation qui provoquerait les premiers jugements, prenons le temps d’apprécier un instant la silhouette de cette femme morte entourée des siens, la seule à être restée droite autour de la table. »

p 15 « Ils se sont mariés trois ans plus tard à Bois-le-Roi, entourés de l’affection de leurs deux familles et de leurs amis.
Ce fut dès le début un bonheur simple, un amour suffisant pour ne plus penser qu’à soi-même. Elle prend soin de lui, l’encourage dans ses projets, le réconforte » … »Laurent a pour Marie un amour sincère et profond,
mais il n’est pas aussi attentif envers elle qu’elle l’est envers lui. »

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p 37 « C’est terminé. Son sexe est mou, trempé de sperme, de vomi, de sang, d’excréments et de sécrétions vaginales. Il est soulagé et d’un geste furtif regagne son siège pour reboutonner son pantalon. « C’est bon, tu peux partir. »
Marie se lève péniblement, le corps brûlant, gonflé, accablé par la souffrance des muscles lâches et de sa peau serrée, compressée. Les loquets se débloquent.
Elle sort de la voiture, son pantalon tombant encore sur le haut de ses cuisses.« 

« Où est la photographie de son viol ? Où doit on placer ce dernier souvenir, le seul capable de tout interrompre,
de tout salir, de vomir sur l’ensemble de ce catalogue parfait ? La femme idéale n’existe plus. Il n’y a plus de femme,
ni d’épouse, de sœur ou de fille. Il y a seulement la saleté, la colère et la noirceur de son entre jambe qui se tiennent là, bien en face d’eux. »

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« J’ai été violée. Tu n’as rien vu. Prise par tous les trous, du sexe au cul, du cul à la bouche, sur le siège d’une voiture pendant que tu
mangeais et que tu buvais tranquillement avec ton patron au restaurant. Je n’ai rien dit. Je suis allée sagement me coucher, le corps
brûlant, le vagin déformé, élimé, en sang. Tu as continué à détruire mon corps, à le fourrer avec ton gros sexe et tes doigts. Thomas
n’est pas ton fils. Il n’est que le fruit de mon agression. »

https://www.youtube.com/watch?v=ElWxM1iLfHE

 

Edition : Albin Michel

Genre : Roman

Publié en 2018

 

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