Un thriller psychologique … époustouflant !!
Une histoire ... deux visions … deux destins liés qui se percutent ...
Dès les premières pages Laura est assassinée par son mari Carl !! Et le compte à rebours est lancé !!
On remonte le temps, tel un « kaléidoscope temporel « … les souvenirs, les vieux démons refont surface …
Puis cette fuite en avant … meurtrière …
Pourquoi cette mort ??
et si, d’autres morts s’ajoutaient à ce triste scénario ??
L’auteur nous plonge avec délice dans les émotions et les sensations de chaque personnage … on est happé par cette ambiance oppressante et passionnelle !!
Une écriture « crue », précise, hypnotique et nimbée de poésie …
« Une mélopée harmonieuse » au milieu du chaos …
Une superbe intrigue …Un dénouement inattendue et plus que surprenant !! Et si ???
Un joli coup de cœur … pour ce roman empli de détresse … et de passion …
Un vrai plaisir de découvrir l’univers de Bruno Amato !! Belle surprise !!

Elle comprend le symbole, elle me sourit. Je ne lui ai pas connu de sourire aussi franc depuis des semaines. Je prends tout à coup confiance en notre avenir; il se dessine à nouveau.
Je l’invite à passer à table, sans un mot. »
p 27 « Interloqué, je me laisse choir sur le canapé. Comment prévenir nos proches ? Comment les informer de cette triste nouvelle ? Je ne me vois pas leur annoncer tout de go, j’ai tué votre
fille. Il faut prévenir les parents de Laura, sa sœur jumelle, nos amis. Mes parents, ce ne sera pas la peine, ils sauront assez tôt que leur fils est devenu un assassin. »
p 31 « Nettoyé de mes souillures, je décide de prendre du recul avec cette situation ubuesque. Comment se fait-il qu’un homme de trente-deux ans, marié, amoureux, à la carrière professionnelle
tracée, en arrive à une destruction massive de la sorte ? J’avais tout pour être heureux, du temps pour devenir père. J’avais suffisamment d’amour envers Laura pour attendre et espérer.
Détruire son bonheur c’est ne plus croire en la vie, ne plus croire en un destin favorable. »
p 41 « Mes vacances, je les passais seul, à regarder le plus souvent possible le mouvement dans les rues, à la recherche d’un signe de vie. J’aimais imaginer la vie des autres enfants en les regardant
évoluer devant moi, avec leurs parents, leurs frères et sœurs ou tout simplement avec un vélo. Je les ai tellement enviés ces enfants, au point de leur vouloir du mal. Rien n’est plus douloureux que le
bonheur des autres quand vous n’êtes pas heureux, c’est un miroir déformant de votre propre malheur. »
p 44 « Rencontrer Laura a été à ce titre salvateur. Elle m’a tout offert sur un plateau doré. Elle m’a apporté la beauté, la grâce, la facilité, l’envie de construire sur des bases solides alors même que je pensais mes fondations
vacillantes. Laura a été un béton armé qui a solidifié mes bases naturellement, avec une légèreté époustouflante. D’un château de cartes affectif, elle a construit une tour indéboulonnable. Elle a été cette tempête
que j’attendais qui est venue caresser mon âme.«

en te tenant la main ou la taille; et entendre le bruit des cordages sur les mâts des bateaux. … C’est une ville d’amoureux. Elle regorge d’amour. Chaque coin de rue invite au bonheur.«
p 60 « Bientôt son corps ressemble à un corps après l’amour ; ruisselant des plaisirs fugaces. Les images de ce corps en action me reviennent en mémoire. Elle s’anime sous mes yeux dans nos ébats érotiques.«
p 102 « Elle est aussi froide qu’un bloc de marbre. Au prix d’un effort important je soulève son corps de glace. Je sens ses membres froids sur mon corps. J’ai la sensation qu’elle me dépossède de ma chaleur. Malgré son poids plume,
elle pèse une tonne. J’essaie d’être le plus prévenant possible afin d’éviter qu’un angle de porte ou une arrête de mur ne la heurte.«
p 105 « Je peux aussi si je le souhaite arrêter l’histoire d’une simple utilisation de mon arme, je deviens manipulateur d’une situation, d’un homme ou d’une femme, simplement si je le décide. Je peux tout transformer
comme un écrivain le ferait de son roman, allonger ou raccourcir le nombre de pages. Je deviens puissant. L’écrivain a pour lui la plume, objet phallique pour coucher ses histoires. J’ai mon arme pour les cesser, comme
si je lisais un livre et que je déchirais une feuille ou plusieurs pour en changer le cours de l’histoire. »
Une première rencontre avec l’auteur … au salon du livre de Pitres en décembre 2016
Edition : Charles Corlet
Roman, Thriller psychologique
Publié en 2015
Photo couverture : Envato
Votre commentaire