Humour Noir et Balles à Blanc d’oeufs Tome 2 … Stéphane Maillot

Un début de livre déjanté et « dézingué » !! et puis les choses se posent … l’humour noir devient plus « intense » …

Chaque chapitre … son histoire mordante … et/ou hilarante
Il y a cette histoire de CARAMBARle « un-en-bar » … le « Double-bar » … la « mi-bar » puis le »Quart-en-bar » qui devient donc le « Carambar » !! chapitre à lire avec concentration et méthode sinon vite perdu !! p 13
cette lettre à Monsieur Bouygues Telecom … à mourir de rire … une lettre tellement réaliste !!
puis Nos amis les bêtes chapitre à la « Raymond Devos » jongleur de mots …. Une belle farandole

Une envie de « dénoncer » … avec courtoisie … en y mettant les formes … Quoique !! quelques dysfonctionnements de notre vie au quotidien … de notre société !!
Des coups de gueule .. sur nos « petits » élus locaux … le monde de l’édition … la justice …
Une belle analyse du critique d’art … plus communément appelé « furoncles » ou « excroissances inutiles » …
Un chapitre dédié au Q … tout un programme … et cette cloche qui sonne tous les matins à 7h02

Réflexions pertinentes … esprit vive et rapide
Une écriture « sportive » … une bonne endurance est nécessaire !!

Un petit coup de cœur quelque peu revendicatif !! Une belle analyse lucide de notre société !!
A la fois drôle … grinçant … mordant … cynique … sarcastique … insolent … et une belle autodérision !!
La même énergie que dans le tome 1 !! Mais un brin plus mordant !! L’auteur perdrait il patience ??

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Écraser tous ces « désagréments » du quotidien avec élégance !!

p 6 « Est-ce parce que ce sont des hommes de l’ombre et que l’ombre est souvent noire ? Sont-ce aussi parce que les « nègres » sont traités comme des esclaves par ceux qui tirent profit, gloire et honneur
de leur pseudo talent d’écrivain ; tout en gardant à l’esprit que le « nègre » écrivain peut être aussi bien blanc que noir … Pouvait-il exister un plus bel hommage à ces laborieux et obscurs scribes inconnus
qui, pour subsister offrent avec abnégation leur temps et leur talent à des écrivains en panne d’inspiration ou à quelques « auteurs-people » de best-sellers « à la chaine » souvent incapables de trouver une
minute pour écrire entre un cocktail mondain et une séance promotionnelle de dédicace dans une grande librairie parisienne ? »

p 12 « A sa création cette friandise aurait dû s’appeler le « Un-en-bar » (prononcer « 1 en bar »). A sa toute première sortie de la machine défectueuse, il mesurait près de 28 cm de longueur. Ce qui d’entrée, posa des problèmes pour sa consommation, pour
l’emballer et surtout, pour le stocker dans une poche ou le ranger dans une cuisine. Mais, cela n’arrêta cependant pas les cupides fabricants qui le commercialisèrent tout de même. Usant d’un odieux stratagème commercial, ils eurent l’idée de le vendre dans un emballage où
se trouvait la barre de 28 cm… mais coupée en deux morceaux. Chaque morceau mesurant donc environ 14 cm de long. Vu le succès rencontré, très vite les fabricants du « Un-en-bar » eurent l’idée de l’appeler le « Double-bar« . Et devant le succès croissant des ventes
de cette nouvelle confiserie caramélisée, ils en augmentèrent progressivement le prix jusqu’à le doubler sur deux décennies. »

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p 13 « NDLA : Je fais à cet instant, une courte pause pour permettre aux lecteurs les plus lents et aux personnes souffrant de retard mental avéré pour tout ce qui concerne les mathématiques de ;
– Soit relire le début de ce chapitre pour tenter de rassembler les informations utiles à la bonne compréhension de raisonnement ci-dessus.
– Soit se faire aider par un proche ayant mieux réussi dans les études ou ayant fait une école de commerce pour tenter de comprendre la démonstration susmentionnée.
A présent que tout le monde semble avoir compris le début de ce chapitre, je poursuis donc ma narration. »

p 85 « Eh bien, ils font naturellement ce que n’importe quelle personne censée ferait dans la même situation, ils privilégient souvent -et dans l’ordre – la famille, les amis et les connaissances. Ainsi, ils savent avec qui ils vont traiter et qui ils publient.
Ce qui réduit considérablement une éventuelle prise de risque. Bien évidemment, si vous leur dites cela, ils s’offusqueront avec vigueur et protesteront avec véhémence … surtout s’ils sont en public. Et en dernier recours, pour un peu que cela vienne
d’un auteur auto édité inconnu, ils sortiront LA réponse fatale – « celle-qui-tue » – celle qu’ils assènent, sèchement, d’un ton plein de suffisance : -« Cher Monsieur, sans doute dites-vous cela parce que vous êtes amer de ne pas être vous-même publié. Au lieu de cracher ainsi votre
aigreur, vous devriez plutôt vous interroger sur le fait, cher Monsieur, que vous ayez ou non réellement du talent ?« . C’est dit !
Je ne sais pas vraiment si ces gens ont conscience que ce type de phrase peut faire des dégâts irréparables sur des personnes hypersensibles ou fragiles. Parce que dans l’Art en général, ces gens « qui décident » de « ce-qui-est-bon-ou-pas« , de ce qui mérite ou non d’être lu par le
grand public, ne vous donne qu’une seule chance ! »

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p 93 « Chacun revendique une spécificité, une unicité régionaliste, religieuse, politique, sportive, sexuelle … Mais admettons tout de même que se revendiquer sans cesse de telle ou telle catégorie de personnes
revient à ériger des murs autour de soi à une époque où l’on se devrait plutôt de construire des passerelles entre les personnes et les mondes. Il est souvent plus facile de voir ce qui sépare des êtres plutôt que ce qui les rapproche. »

Le critique d’art (ou comment se défouler et médire sur des personnes que l’on n’apprécie pas …) p 98 Il s’agit de ce que j’appellerais « les furoncles » ou « les excroissances inutiles » des milieux artistiques et du spectacle vivant. Oui car tout milieu
a le sien. C’est ainsi. Je veux évidemment parler des critiques soi-disant spécialisés. Le critique artistique ou culturel n’est qu’un vil petit étron suintant la suffisance. … La plupart du temps, il s’agit d’un type ou d’une femme qui n’ont jamais
rien produit … ni écrit ni composé … Mais qui s’estiment légitimes pour avoir un avis sur ce qu’il convient d’aimer, de regarder, de lire ou de diffuser. » … « Combien de vrais artistes ou de vrais créateurs de talent mais peu enclins aux ronds-de-jambes et aux flatteries d’usage – dont
sont friands ces faquins et fourbes personnages – combien ont vu leurs carrières brisées ou ternies par des articles assassins et destructeurs de la part de ces « écrivaillons bonimenteurs » qui trop souvent font passer leur goût personnel pour une norme à laquelle il conviendrait d’adhérer. » …
Alors que quelques prétendus « experts » en matière d’art s’arrogent le droit de définir ce qui serait « beau » ou non, ce qui serait talentueux ou ne le serait pas, ce qui serait « intéressant » ou non, « visionnaire » ou « avant-gardiste », conformiste ou « passé de mode »,
cela m’est insupportable comme l’ai-je laissé sans doute entendre depuis le début de ce chapitre. »

Première rencontre avec l’auteur en décembre 2016 … au salon du livre de Pitres

Édition 20-15

Publié en 2017

Genre : Humour

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