Les derniers sentiments Cathares de Christel Lacroix

Une Belle balade dans le temps et l’espacede nos jours à 1244
Présent !! Passé !! Y-a-t’il un lien ?

Une visite historiquepittoresque dans le sud de la France …

Deux histoires d’amour … deux époques … une correspondance épistolaire … une rencontre … DES rencontres …

On est tout de suite plongé au cœur de l’histoire des cathares dans un monde mystique et presque fantastique

Mars 1244 … Le château de Montségur … La fin des cathares …leurs « massacres … leurs « exterminations » … Montségur « le brasier de l’inquisition » …
Oppression des cathares par les troupes royales catholiques (p : 206)

Des personnages pittoresques, mystiques et forts de leurs convictions …

Une histoire qui envoûte ensorcelle … et nous emporte entre bonheur et espoir …

Un « message d’humanité » …

Une histoire à méditer dès la dernière page tournée …

Mon coup de cœur … empreint de féerie … et d’émotions

« Ten përdu, jhamâi së rëcobro. » Le temps perdu ne se retrouve jamais.

« Amors, qui la semenes » … Si l’on pouvait semer l’amour.

p 271 « C’est peut être l’Occitanie qui a inventé l’Amour. Avec une langue ronde et profonde dont les deux lettres sont des luminaires : O comme la rondeur de l’astre solaire et C comme le croissant de lune. »

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Albane et Alex … la Rencontre

p 43 « Ce matin Gaëtan m’a conté la lune, sa rondeur, sa force et puis il m’a parlé de sa forêt où il avait pu remplir son panier de magnifiques lactaires. Gaëtan a toujours une imagination débordante
et à lui tout seul il peut donner la vie à toute une forêt de champignons ; ainsi donc, comme les hommes, il me raconta qu’il y avait les vrais champignons, ceux que l’on cherche tous à tout prix
tellement ils sont bons et puis quand on les a trouvés on ne s’en séparerait pour rien au monde. Et puis il y a les faux, ceux qui se montrent sous leurs vrais jours, exhibant des chapeaux farfelus ou des couleurs exotiques.
Mais les plus pernicieux sont ceux qui font semblant d’être vrais et les reconnaître demande des années d’expérience, parfois même toute une vie. Ceux-là sont les plus dangereux. Tel l’être humain qui, de par sa
fausseté, aura provoqué chez nous le désenchantement, ce champignon peut aussi nous être fatal. »

p 51 « Dans ces lettres je peux exister véritablement et m’y montrer telle que je suis. J’écris ici avec mon cœur et mon âme, je suis la vraie Albane, celle que peut-être personne ne connaît. Dans la vraie vie, on doit rester formaté si l’on veut s’adapter
ou s’intégrer à la société, on doit sans cesse faire des compromis avec ses émotions. Nous adaptons nos sentiments en permanence, nous ménageons ceux que nous aimons ou que nous côtoyons, nous
jouons mille petits rôles en même temps pourvu que la pièce finale que l’on nomme vie ait l’air d’être réussie, nous faisons attention de ne pas tomber ni d’un côté ni de l’autre en regardant bien devant soi. »

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Les plantes … Eulalie … Aldelia

p 62 « Ces bons Hommes comme on les nomme, n’ont besoin d’aucun édifice ni d’aucun rite pour faire passer leur courant de pensée, car justement leur ultime but est de transmettre leur philosophie de vie et non de la vivre de manière isolée. Ils
n’adorent pas d’icônes, ne se considèrent pas soumis à Dieu. Ils ne se prosternent devant aucune statue, ni instrument de torture telle que la croix où Jésus fut crucifié ; ils ne récitent aucune prière infondée dans un langage qui leur serait inconnu. Seuls quelques lives et quelques mots prononcés
à voix haute suffisent à nourrir leur religion. Selon eux, tous les êtres de la Création, toutes les races d’êtres humains mais aussi d’animal relèvent de la grâce de Dieu. Ils ne cultivent pas le sentiment de peur de l’Enfer ou du Jugement dernier ; pour eux, tous seront sauvés par la volonté de Dieu,
même si pour se faire ils doivent être voués à vivre maintes existences avant de rejoindre cet état de grâce. »

p 65 « Guillaume d’Orliac et son épouse Malvina habitent le donjon de Montségur auprès de Raimon de Pereille et de sa famille, ainsi que de quelques chevaliers parfois accompagnés de leurs dames. Aldelia, elle, a préféré aménager dans la maison de sa
grand-mère Eulalie, à la mort de celle-ci. La promiscuité des familles dans le donjon, son froid glacial en hiver et le nombre de messages et de sergents d’armes à certaines heures dans ce fief du commandement militaire, l’ont très vite
menée à prendre cette décision. Aldelia a donc élu domicile dans une maison en contrebas du donjon où de nombreux malades peuvent lui rendre visite pour se faire soigner. Son « don des plantes » commence à être connu au delà des portes de Montségur, ce qui ne fait qu’attiser les craintes de Guillaume pour son unique fille. »

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p 73 « Elle considère cette bague comme son véritable trésor et y tient comme à la prunelle de ses yeux. Elle ne connait pas vraiment son histoire car Eulalie n’a hélas pas eu le temps de la lui conter. Mais elle reste toutefois persuadée que cet anneau
est intimement lié à son passé et à celui de sa famille. Toute en bronze, un étrange écusson y est gravé, représentant des branches d’olivier et de laurier emmêlés. Cette tresse végétale incrustée dans le métal a ému
Aldelia la première fois qu’elle l’a observée. Depuis elle est devenue son trésor intemporel car elle sait que d’autres l’ont porté avant elle. Elle a parfois l’impression que cet anneau est un passeur dans le temps, mais un passeur de quoi ? De quel message ? De quel secret ? »

p 206 « Elle baisse les yeux au sol, sa main gauche se crispe sur son « caillou de bonheur« , elle va quitter à jamais Montségur, mais une partie de son cœur restera ici à jamais attachée. En contrebas, le brasier poursuit
sa folle destruction, l’odeur âcre qui s’en dégage est suffocante. Il ne restera bientôt plus rien de cette démence humaine. Les croisés sont toujours présents dans l’enceinte du château comme pour admirer jusqu’au bout leur œuvre destructrice et s’en
rassasier de mille détails. Les braises achèveront de s’éteindre, les souvenirs de ces Parfaits cathares s’envoleront, leurs vies perdues n’auront servi à rien si ce n’est à satisfaire des ambitieux idéaux, victimes de la croisades levée contre eux. …
De ce brasier éphémère et insensé, elle (Aldelia) gardera toujours les flammes en pensées et elle se jure au fin fond de son âme d’honorer la mémoire de ses frères et sœurs cathares, autant qu’elle le pourra, afin de donner un sens profond à leur mort.« 

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p 253 « Elle comprend qu’à travers toutes les histoires du passé, contées de bouche à oreille à la veillée, dessinées à l’encre d’enlumineur sur des parchemins ou sculptées à même la pierre, nous ne mourrons jamais. Elle sait qu’elle va avoir beaucoup de mal
à traduire ce message en mots, car il s’imprime au delà du dicible et de l’entendement, et il y a des ressentis qui ne peuvent pas se dire ni s’entendre, seul le cœur a le pouvoir de les percevoir, si il est véritablement ouvert. Il lui faudra ouvrir bien des cœurs, ...  »

 

http://christellacroix.blogspot.fr/p/les-derniers-sentiments-cathares.html

Édition : Ovadia Au pays Révé

Genre : Roman historique

Publié en 2016

RENCONTRE avec l’auteure … Quelques questions pour tenter de découvrir qui se cache derrière le livre !!

Interview à retrouver dans la chronique « Climat sur mesure au soleil du septième sous-sol » du même auteure.

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