Le silence d’Amarine …Carole Duplessy-Rousée

Un roman …
Une histoire de famille faite de secret … de trahison

et Béatrix au cœur de la tourmente
Un voyage dans le temps …au cœur de la guerre … de l’occupation …d’événements tragiques dont la rafle
du Vel D’Hiv
Des voyages à New York … en Corse

Des découvertes étonnantes et tragiques
Que de mystères ... dans les souvenirs d ‘Amarine … des paroles … des mots … des noms qui s’échappent sans aucune explication logique …. et puis le silence
ou elle replonge dans ce monde peuplé de fantômes !!

Des personnages attachantscomplexestroublés … et tous très présents dans l’histoire !!
Nath personnage déprimé et effacé … qui après bien des tourments retrouve gout à la vie et s’épanouit enfin grâce à sa peinture … et ses nouvelles amitiés
Clara sauvage, forte  et révoltée … qui s’apaise et se laisse « apprivoiser » …
Une belle histoire d’amour entre Béatrix et sa grand mère Amarine
Une relation conflictuelle entre Béatrix et Alban, son frère jumeau … Et si Alban en savait plus qu’il ne le prétend ??

Et ce collier … d’Où vient-il ??

Quel plaisir de se promener à Saint Vaast la Hougue, Tatihou, Barfleur, Cherbourg !!
p 320 « Il y a dans la Manche, des couleurs uniques !
– Il y a aussi du ciel gris et de la pluie, grogna Bob.
– C’est vrai mais, quand le soleil est là, la lumière est telle que ça rachète les mauvais jours. »

et enfin Un dénouement surprenant en deux temps … deux vérités qui se croisent et se rejoignent …

Un roman à découvrir ou il m’a néanmoins manqué un peu de rythme et de relief dans l’écriture !!

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p 25 « Un vent terrible soufflait sur le Cotentin et Béatrix fut giflée par une bourrasque lorsqu’elle descendit de la voiture. Elle releva le visage au lieu de le cacher dans son écharpe, souriant aux éléments,
les défiant de son regard sombre. Elle aimait cette violence dont le climat était capable en bord de mer. Cela ne l’effrayait pas. Bien au contraire. Elle communiait avec ces forces que l’homme ne pouvait dompter. La terre et le ciel partageaient sa colère. « 

p 70 « –Odile a déjà rencontré Sola, elle aussi ?
_ Bien sûr.
Odile et Clara connaissent Yardena ?
Les yeux de la vieille dame clignotèrent plusieurs fois de suite. Elle réfléchissait, parcourait son passé. Cela exigeait un effort considérable. Mais il y avait autre chose …
il y avait aussi de la peine.
– Non. Yardena est morte, il y a longtemps …
– Mais tu leur parles d’elle sans doute ?
Le regard d‘Amarine se perdit vers la fenêtre. Il était noyé de chagrin. Elle observa le jour qui déclinait puis baissa la tête. Elle posa sa main droite sur la gauche, caressa ses doigts, fit rouler son alliance qu’elle n’avait jamais quittée. La bague était trop
grande maintenant mais elle ne perdait pas. Ses articulations déformées empêchaient l’anneau de franchir la phalange.
– Je crois … oui, j’ai dû raconter cette histoire à Clara … »

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p 186 « Rue de Lancry, elle fit une halte dans une boulangerie et acheta du pain frais. Pour le diner, elle ferait des œufs à la coque ! Elle salivait déjà en imaginant les mouillettes tartinées de beurre qu’elle
plongerait dans le jaune de l’œuf légèrement salé. Elle avait appris à savourer des plaisirs sommaires … Ensuite, elle sortirait ses pinceaux. Elle avait en tête une idée qu’elle
voulait réaliser, en poser au plus vite les premiers traits … comme le musicien qui fredonne le début d’une mélodie et griffonne les notes initiales sur une partition … Elle avait déjà un titre pour cette
toile qui n’était encore que dans les cheminements de son esprit. »

p 214 « Elle n’écoutait plus qu’elle et son être qui se calmait doucement. Elle percevait les battements de son cœur, comme s’il revenait à la vie. Elle aurait pu s’endormir là, sur une banquette de cuir, entre deux tables, certaine
que le diable ne viendrait pas la troubler. Il ne la dérangerait plus. Ce soir, elle lui avait fermé sa porte. »

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p 343 « – N’allume pas la lumière surtout ! Maintenant ferme les yeux ! … ça y est ! Tu peux les ouvrir. D’où vient la nuit ?
Surpris par la question, Adrian sursauta, s’apprêtant à répondre qu’elle venait du ciel. Il sourit en contemplant les flots. La mer était déjà plus sombre que le ciel …
– Je n’avais jamais fait attention à cela, murmura-t-il, étonné.
Parce que tu n’en avais encore jamais pris le temps. « 

p 278 « Nath était radieuse. Elle paraissait avoir oublié ses angoisses. Durant ces derniers jours, elle avait été fébriles, inquiète, se posant mille questions sur cette exposition qui approchait,
qu’elle attendait et redoutait à la fois. La veille au soir, quand elle était venue accrocher les toiles, aidée par Bob, elle était gauche tant elle était tourmentée. Elle laissait tomber les crochets,
recommençait dis fois la même opération, tournait en rond sans être efficace. Bob l’avait contrainte à s’asseoir et il avait terminé de fixer les tableaux tandis qu’elle torturait ses doigts dont elle ne savait plus que faire. Il avait eu beau chanter, grimacer
comme un clown, lui répéter que tout irait comme sur des roulettes, elle ne s’était pas déridée ! »

Rencontre avec l’auteure au salon du livre d’Igoville … en Janvier 2016

Édition : Pigmalion

Genre : Roman

Publié en 2014

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