Un moment poétique … artistique … philosophique .. et apaisant …
Des Haïkus mélodieux … aussi légers qu’un souffle …
une rêverie … faite de lettres et de graphisme
Un bonheur à « humer » ...
« en caressant cette pensée :
la découverte
d’un grain de folie«
Préface « La règle du haïku exige qu’il ne soit pas plus long-mais pas moins- qu’une respiration. L’œuvre de Christian Zimmermann se passe le temps d’un souffle,
léger, profond-subtil et discret séisme intérieur ; un haïku et un souffle, un fragment et une fraction de l’être. »
« Pour éclairer
les coins les plus obscurs
on n’a qu’une langue de poche »
« l’acteur
s’habille de paroles et frisonne
dans une autre nudité«
« l’idéal : délai
pour le réaliser
sans jamais l’atteindre »
« la réalité
ne se laisse pas comme ça
tirer par les « je veux« »
« enfant j’avais hâte
de pouvoir voler
de mes propres illusions«
« mieux vaut
ne pas briser le silence
dans lequel on se reflète«
Christian Zimmermann est poète, donc aussi philosophe.
Ses rêveries comme ses méditations prennent forme dans les lettres qui, sur la trace visible des instances, des couleurs intérieures qui “ creusent la question “, lui transmettent une musique et des signes qu’il nous donne à voir dans l’aplat d’un tableau, parfois musicien, d’un volume mis en signes.
Dans tous les cas une belle rêverie philosophique qui relève de l’essentiel.
Une belle rencontre avec l’auteur … et le marionnettiste Christian Dherbécourt (mise en scène des textes de Christian Zimmermann) … au salon du livre de Pont de L’Arche … en Juillet 2016
Édition : Caractères
Publié en 2014
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